Chez Terres du Sud, les agriculteurs répondent aux consommateurs (vidéo)

« On croit bien faire en mangeant des fruits et légumes, mais si on s’empoisonne… C’est possible d’avoir des réponses claires à ce sujet ? », se demande une maman dans la vidéo. Pour répondre à cette question, Jérôme Labrèze, maraîcher à Bieujac (Gironde), explique qu’il travaille en agriculture raisonnée et qu’il met le moins possible de pesticides sur ses légumes, qui ne sont pas traités après la récolte.

Pour compléter, Aurélie Barada, productrice de pommes bio, à Puymirol (Lot-et-Garonne) pour les Jus de Marmande, une filière locale, ajoute qu’elle fait attention à ne pas utiliser trop de produits phytos car « d’un point de vue économique, ça coûte de l’argent, et sur le plan sanitaire, c’est nous, les applicateurs, les premiers touchés ».

Montrer les actions concrètes des adhérents

Terres du Sud a réalisé une vidéo de 13 minutes, qui illustre le chapitre de son projet d’entreprise sur le rayonnement de ses engagements et de ceux de ses adhérents. « Nous voulons montrer nos actions concrètes, afin que la notion que nous portons de « développeur du terroir » ne reste pas qu’une déclaration d’intention, détaille Éric Dayan, responsable communication du groupe. Nous accompagnons nos adhérents face aux nouvelles exigences légitimes et durables des consommateurs. Nous n’avons d’ailleurs pas attendu pour vendre nos produits localement, jouer la transparence et garantir la qualité. »

Un jeu de questions-réponses

Dans le film, de jeunes consommateurs posent cinq questions sur les produits phytos, la maltraitance des animaux, la traçabilité des productions, la pollution de la nature et la consommation de produits locaux, et font part de leurs craintes. Six producteurs en canards gras, grandes cultures, arboriculture, volailles, bovin viande et maraîchage, différents par leur caractère, leur âge et leur façon de parler, y répondent avec leurs mots. Ils présentent ainsi leurs engagements pour une agriculture durable, locale, saine, respectueuse et responsable.

Agriculteurs et consommateurs, même combat

« Avant de diffuser la vidéo, nous avons vérifié que les adhérents s’y retrouvaient bien et que nous ne trahissions pas les propos des parties prenantes, complète Éric Dayan. Il ne s’agit pas d’un documentaire. Nous avons voulu faire percevoir la passion du travail, l’écoute du client, la confiance qu’on peut accorder aux agriculteurs. Finalement, nous avons la même volonté que les consommateurs de faire les choses bien, nous portons le même combat. »

Le film a été transmis, fin janvier, aux 6 000 adhérents et clients et aux 1 500 collaborateurs de Terres du Sud, puis mis en ligne sur le site internet et la chaîne YouTube du groupe, ainsi que sur LinkedIn, où il a comptabilisé 2 500 vues en six jours.